En avoir ou pas ?

Des poissons: en fait la question ne se pose pas, car mon projet est établi depuis un certain temps: je veux tenter de reproduire mes poissons marins (une maladie j'vous dit). Donc autant commencer par des poissons déjà reproduits avec succés, car la tâche la plus dure est de faire grossir les larves, au moyen de phyto et de zooplancton. Cela va nécessiter de les cultiver, une autre tâche, même si l'on trouve des solutions vivantes dans le commerce (qui finiraient par être onéreuses) et de mettre en route un autre bac ou de bénéficier d'un refuge. Et il faut être là! On progresse de plus en plus dans la reproduction d'animaux marins, et c'est tant mieux. Il faut privilégier l'achat de poissons et de boutures de culture, tout aussi beaux, pour limiter l'impact de notre hobby facile à montrer du doigt lorsqu'il s'agit de déplorer l'état des récifs mondiaux. Beaucoup ne sont pas encore reproduits, par ignorance, manque de place et surtout parce que cela coûte moins cher de faire venir un poisson d'Indonésie que de le reproduire (société de consommation de m...., j'l'ai déjà dit).

Il y aura donc des poissons et surtout des couples de poissons. Le bac verdissant d'algues supérieures, je m'adjoint l'aide d'un second chirurgien: un zebrasoma veliferum sur lequel j'ai flashé au magasin, plein de vitalité, curieux, toujours à vous suivre:

Deux couples sont venus rejoindre l'hepathus et le véliferum.

Un couple classique d'amphiprion ocellaris (pas top la photo):

Et un couple de Pterapogon kauderni. Une photo lors d'un balai aquatique:

Tout ce petit monde doit grossir et arriver à maturité sexuelle. Les kauderni sont en couple alors que les poissons clown sont tous deux mâles, le dominant deviendra femelle (hermaphrodisme protoandre; le contraire existe aussi et s'appelle hermaphrodisme protogyne, comme chez les demoiselles chromis, et beaucoup de nos poissons ici en méditerranée). Cela me laisse le temps de m'essayer aux différentes cultures planctoniques et d'artémias.